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Les raisons de la colère

Le 4 septembre, la direction de la compagnie a annoncé une réduction de 10% de son réseau long-courrier d’ici 2017. Décision qui devrait entraîner une vague de suppression de postes si Air France ne parvient pas à un accord avec les navigants d’ici à la fin du mois.

La direction aurait mis en place un calendrier soutenu de réunions avec les représentants du personnel en prévision du Conseil d’Administration Air France – KLM qui a lieu les 1er et 2 octobre. Malgré tout, les trois syndicats CFE-CGC, FO et CFDT, bien décidés à ne laisser passer aucun licenciement, ni baisse de salaires, sont prêts à toutes éventualités.

Déterrer la hache de guerre

« Si la direction devait annoncer une phase de licenciements lourde, comme on s’y attend, ce serait une véritable déclaration de guerre », a annoncé Ronald Noirot, secrétaire général de la CFE-CGC, premier syndicat de la compagnie. Il aurait déclaré anticiper dans ce cas un mouvement de grève majeur après le CCE (comité central d’entreprise) du 5 octobre au cours duquel sont attendues les mesures de la direction. « Il faut s’attendre à quelque chose de très dur », a-t-il alors ajouté.

Indemnisation potentielle

Quoi qu’on puisse en dire, cette grève va toucher des dizaines de vols. Mais heureusement pour tous les passagers concernés, tous les vols retardés et annulés qui vont être engendrés seront éligibles d’après la réglementation 261/2004 (et donc indemnisables!).
Si vous faites partie de ces voyageurs affectés, ne perdez pas de temps et venez déposer votre réclamation sur notre site internet.
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